Le radiologue est spécialisé dans la prise de radiographies. Celles-ci permettent d’analyser le corps humain et de déceler d’éventuelles anomalies, à l’instar de tumeurs cancéreuses. Découvrez-en plus sur ce métier grâce à notre interview du Docteur Mesli, radiologue à Sélestat (Cabinet IMEG).
Comment se déroule le quotidien d’un radiologue ?
Tout au long de la journée, le radiologue est assisté par le manipulateur radiologue et son équipe. Ils prennent en charge les différents patients. Le radiologue effectue plusieurs types d’examens selon les demandes faites par le médecin généraliste : échographies, mammographies, radiographies, scanners et IRM.
Quels sont les avantages et inconvénients de ce métier ?
Un radiologue choisit de travailler de manière indépendante, dans un hôpital, un organisme public d’État, une association de type INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche), ou encore dans une entreprise (industrie pharmaceutique). Dans ce secteur d’activité, le quotidien change constamment car chaque patient est différent. Le radiologue examine tous les organes. En cabinet, il est aussi amené à réaliser des tâches administratives. Côté horaires, ceux-ci sont très variés mais il est courant que les journées d’un radiologue soient longues. Des périodes d’astreinte font également partie de son emploi du temps.
Quelles études faut-il suivre pour être radiologue ?
Après un BAC, Scientifique de préférence, le futur radiologue s’engage dans de longues études en médecine :
- Année 1 – PACES : seul 1 étudiant sur 5 réussi ce concours.
- Années 2 et 3 – Niveau licence : cours magistraux, TP et stages. A l’issue de ces deux années, le futur radiologue obtient le DFGSM (diplôme de formation générale en sciences médicales).
- Années 4 à 6 – Niveau Master : formation médicale complète (pathologies, thérapeutique et prévention) puis obtention du DFASM (diplôme de formation approfondie en sciences médicales).
- ECN (épreuves classantes nationales) : le classement à l’issue de ce concours détermine la possibilité plus ou moins large de choisir sa spécialité.
- La spécialité radiographie fait l’objet d’une formation en 4 ou 5 ans qui inclut plusieurs stages dans des services hospitaliers et services de garde et débouche sur un DES (diplôme d’études spécialisées) qui valide des compétences très pointues en cardiologie. Après le DES (diplôme d’études spécialisées) et une soutenance de thèse devant un jury, le postulant obtient le diplôme d’État de docteur en médecine.
D’après vous, comment être un « bon » radiologue ?
Pour exercer ce métier, vos aptitudes à être méthodique, flexible avec une facilité d’adaptation sont indispensables. De plus, vous devez maitriser certains aspects techniques avec beaucoup de précision. Faire le réglage et le contrôle des appareils demande de respecter toutes les consignes de sécurité. Le radiologue doit veiller à exécuter scrupuleusement les prescriptions délivrées par le médecin concernant le cas d’un patient. Les règles de radioprotection et les protocoles techniques sont strictement respectés par le radiologue et le manipulateur.
Par ailleurs, toutes les actualités et nouveautés sont quotidiennement consultées par le radiologue. Dans ce métier, vous êtes amené à travailler avec des appareils dotés des dernières technologies. Les qualités naturelles sont donc de faire preuve d’une curiosité scientifique et d’une forte capacité d’adaptation. Le radiologue doit également beaucoup communiquer avec son équipe, ainsi qu’avec ses patients, qui apprécient d’être écoutés et rassurés pendant leur examen.
Bon à savoir
Aujourd’hui en France, nous manquons de radiologues. Il y a donc énormément de débouchés. Un radiologue avec son expérience peut intégrer un pôle de recherche d’un hôpital, avoir son propre cabinet de radiologie, enseigner dans un CHU et participer activement aux nouveaux programmes de santé publique.
